Questions fréquentes (FAQ)

Vide et caché

Rien à voir ici

Pourquoi traiter de nuit ?

Vous l’avez certainement remarqué, le logo de Bubo Sàrl est une représentation du hibou Grand-Duc (nom latin du volatile : « Bubo Bubo »).

Ceci n’est en aucun cas un hasard, car tout comme le Grand-Duc, nous chassons les maladies souvent de nuit là où nous le pouvons (bruit, obstacles…) car pour favoriser des traitements de très haute qualité la nuit offre :

  • une humidité de l’air et élevée, ce qui limite fortement le dessèchement des gouttes pendant leur transfert sur les feuilles.
  • une température plus fraîche, pas d’effet flash au contact des feuilles froides
  • un feuillage plus humide, ce qui favorise l’étalement des gouttes à leur contact par effet mouillant
  • un vent et très faible voire nul, ce qui limite nettement la dérive
  • une sécurité vis-à-vis des tiers est améliorée, par absence de personnel au sol.

Ainsi, le bon ciblage du feuillage est favorisé et l’efficacité phytosanitaire améliorée.

De plus en cas de périodes de fortes précipitations cela nous ouvre d’indispensables plages horaires pour effectuer des traitements indispensables au maintien de la qualité de vos productions.

Le fait de disposer d’une plage d’application plus large au quotidien nous permet également de vous offrir de meilleures conditions tarifaires car nous amortissons nos investissements plus facilement.

Mais un pilote inexpérimenté ne peut débuter par des prestations de vol de nuit.

Nos pilotes sont triés parmi les meilleurs et au bénéfice d’une expertise supérieure. Des technologies propre nous permettent d’engager des drones de nuit par une automatisation fiable et poussée. Cette performance technologique est également rendue par de dispositifs d’éclairages spécifiques sur nos plateformes logistiques et d’un équipement adéquat du pilote.

Production intégrée ou bio ?

Dans leur très grande majorité, les produits de traitements utilisés dans les stratégies phytosanitaires en BIO ont comme caractéristiques :

  • d’être plus douces pour l’environnement
  • d’agir essentiellement de manière préventive, avant ou au cours de l’infection
  • de ne pas pénétrer dans la feuille ou les baies et d’être donc limitées dans une action de surface
  • d’être limitée dans leur action curative, en particulier pour le Mildiou
  • de s’avérer moins résistants au lessivage par l’eau des précipitation
  • d’avoir une efficacité indubitablement moindre que les produits traditionnels
  • d’exiger nécessairement des traitements plus réguliers et répétés
  • d’exiger une plus grande flexibilité et agilité organisationnelle.

 D’’autre part, l’application par voie aérienne que ce soit par hélicoptère ou par drone n’atteindra jamais techniquement la même qualité d’application que les meilleures techniques au sol (telles que l’application au turbo ligne par ligne avec des tracteurs ou à l’atomiseur par des opérateurs méticuleux).

Ainsi les drones modernes, même s’ils sont plus précis et permettent une meilleure régularité d’application que l’hélicoptère, tout comme ce dernier connaissent indéniablement 2 points faibles et des limites identifiées :

  • la qualité d’application sous les feuilles, soit à leur revers là où se situent les stomates (ce sont les voies « respiratoires – transpiratoires » des feuilles et un point de pénétration des maladies, pour le mildiou en particulier).
  • la quantité et la pénétration du produit au cœur des grappes.

Face à ces faiblesses, nous adaptons les applications sur 2 axes principaux :

  • pour des produits lessivables (qui se dissolvent avec l’eau de pluie), il convient de répéter les applications après chaque précipitation afin de garantir une concentration de matière active suffisante dans l’eau de ruissellement sur le feuillage du vignoble

 

  • appliquer des produits résistants au lessivage et à l’efficacité démontrée (contacts + pénétrants ou semi systémiques). Leur rémanence est en général bien plus longue. Cette possibilité n’est pas offerte en BIO

 

  • si nécessaire, appliquer après l’infection des produits « curatifs », qui agissent soit à l’extérieur (oïdium) soit depuis l’intérieur du végétal. Cette option n’est pas disponible en BIO.

Ainsi, dans le contexte d’une entreprise viticole indépendante qui dispose de son propre drone, il est tout à fait envisageable d’aborder une stratégie en BIO avec des drones, en traitant plus régulièrement avec agilité et moyennant 1 à 2 applications complémentaires au sol sur les grappes. Nous accompagnons actuellement en ce sens quelques viticulteurs professionnels dans leur démarche d’introduction des drones de traitements dans leurs exploitations.

 Toutefois, dans le cadre d’une entreprises de prestations d’épandages qui traite des surfaces importantes, ce qui est le cas de Bubo Sàrl, nous restons convaincus qu’il n’est pas possible techniquement de pouvoir assurer partout l’application de produits BIOS à la veille de chaque précipitation.

Si ces précipitations devaient se succéder rapidement, il est fort probable que nous ne pourrions pas suivre le rythme (nous ne pouvons pas traiter lorsqu’il pleut !) et le viticulteur subirait alors des dégâts irréversibles.

En sus, la voie du BIO exige des compétences techniques et une disponibilité pour des contrôles permanents que la grande majorité des viticulteurs dits « amateurs » ne disposent pas.

Ce qui nous importe prioritairement c’est de trouver meilleur compromis possible entre une protection phytosanitaire adaptée, une sauvegarde réfléchie de l’environnement et une préservation de la santé des viticulteurs et ouvriers agricoles

Ainsi, Bubo Sàrl, pour garder en main des outils efficaces et en fonction des limites d’efficacité des produits Bio, a choisi de manière responsable de ne pas proposer à ses clients un programme phytosanitaire exclusivement en BIO.

Par conséquent, nous proposons un programme en production intégrée (PI). Quand le contexte le permet avec une sécurité raisonnable, les produits BIO, « doux » ou les matières « alternatives » sont intégrées dans nos plans de traitements sans réticence aucune liée à de stériles « conflits de chapelles ».

Peut-on épandre des herbicides avec des drones ?

Le sens du flux d’air et des gouttes lors de la pulvérisation avec les drones est vertical. Ceci est idéal pour traiter le sol.

Le drone en Suisse est considéré depuis 2018 comme un moyen de traitement « au sol ». L’utilisation des herbicides a été accordée par les autorités en raison de la dérive très limitée de ce moyen de traitement.

Toutefois il faut garder à l’esprit que l’épandage d’herbicide revêt un caractère très délicat pour plusieurs raisons :

  • la protection de l’environnement est un sujet de première importance
  • les herbicides peuvent être lessivé dans les eaux de surface
  • les dégât aux cultures voisines peuvent être importants.

Cependant, dans des contextes particuliers où l’usage de machines lourdes pour maîtriser l’enherbement et la concurrence hydrique est impossible, l’usage intelligent et parcimonieux d’insecticides peut se justifier.

L’utilisation du drone pour appliquer des herbicides est autorisée et raisonnable dans les conditions suivantes :

  • accès et pentes difficiles au travail machine et au déplacement aisé des personnes
  • uniquement pour les herbicides de printemps, avant la croissance végétative
  • distance aux cours d’eau, aux habitations et aux autres cultures suffisantes pour éviter tout dégât.

Si de tels besoins devaient être exprimés par des viticulteur, nous analysons volontiers le contexte, mais nous nous réservons le droit de ne pas entrer en matière.

Si toutefois le contexte le permet, nous acceptons de procéder à de tels épandages pour notre clientèles dans un cadre strict :

  • uniquement très tôt au printemps
  • en absence totale de vent et à basse température
  • au moyen uniquement de buses antidérive
  • avec des plans de vols spécifiques et adaptés au contexte.

Pour tout renseignements complémentaires, merci de nous contacter !